L’association Nadege Ekoumi lance une sonette d’alarme pour la situation des enfants de la rue en afrique

Savez-vous que la situation des enfants de la rues est un phénomène qui prend de plus en plus de l’ampleur dans notre société ?? En effet selon le site de Rfi, le nombre d’enfant des rues dans le monde est estimé par l’Unicef à 120 millions (soit un enfant sur cinq), dont 30 millions en Afrique. Cette situation des enfants vivants dans les rues subissent des violations massives à l’égard de leurs droits. Les causes sont multiples :la pauvreté, l’explosion démographique, l’exode rural, les mauvais traitements, et les conflits armées.
Au Cameroun ce phénomène prend de plus en plus de l’ampleur surtout avec les conflits armés qui sévit dans la région de l’Extrême-Nord et du Nord-Ouest. D’après des estimations statistiques, il y aurait plus de 7 000 enfants de rue au Cameroun. A Yaoundé, on estime leur présence à plusieurs milliers sur l’année. Pour la plupart, ce sont des jeunes qui fuient les conflits ou qui abandonnent leur village dans l’espoir de trouver mieux en ville.
La vie terrifiante des enfants de la rue
Dans les rues, ces enfants sont meurtris par les intempéries, les privations, les maladies, les accidents et l’indifférence. A cela s’ajoutent la précarité, la violence, les sévices sexuels, la loi du plus fort qui les exposent aux rencontres et influences les plus nuisibles. Les petites filles sont sollicitées sexuellement dès leur plus jeune âge et finissent par se prostituer. La plupart des enfants des rues connaissent la drogue, même les plus petits, et sont exposés au VIH / Sida.
Le jeune Booba âgé de 12ans vivant à Yaoundé dans les rues de Kennedy, nous raconte son expérience : je suis arrivé de Maroua il y a plusieurs semaines clandestinement. Mon père est décédé et ma mère s’est remarié avec un autre homme qui me maltraitait. J’étais devenu l’homme à tout faire de la maison. Pendant que son fils qui a sensiblement le même âge que moi allait à l’école, moi je faisais toutes les corvées de la maison. Un jour, j’ai fait pipi sur le canapé la nuit. Le matin il m’a copieusement battue et a dit ouvertement à ma mère qu’il ne me supportait plus alors j’ai décidé de partir. (Lire plus : https://www.cameroon-tribune.cm/article.html/31116/fr.html/enfants-de-la-rue-une-operation-coup-de-coeur-en-vue ).
Malheureusement le cas de Booba reflète le cas de nombreux jeunes se trouvant dans la même situation que lui.
Changé la situation de ces jeunes est l’une des missions de l’association NADEGE EKOUMI qui à travers ces multiples actions œuvre dans le but d’améliorer le sort de ces enfants.