Après le COVID-19, c’est le tour de la guerre entre l’Ukraine et la Russie d’affecter l’Afrique. Guerre pourtant dans un autre continent, ses conséquences se font ressentir jusqu’ici. L’invasion de l’Ukraine par la Russie et les lourdes sanctions imposées par la communauté internationale au Kremlin nourrissent la flambée des prix des matières premières
Au Maroc, des transporteurs grèvent contre la hausse des prix
Ne produisant pas d’hydrocarbures, son économie est dépendante en gaz et en pétrole. Le 07 mars dernier, les transporteurs routiers marocains ont organisé une grève pour manifester leur mécontentement en vue de la flambée des prix du gasoil.Le tarif du litre d’essence sans plomb approchait les 13 dirhams (1,21 €) le 8 mars. Le prix du gasoil dépassait les 11 dirhams (1,02 €)
On frôle la crise alimentaire en Égypte ?
85% des importations de blé égyptiennes viennent d’Ukraine et de Russie. Il est en effet, le premier importateur de blé dans le monde. Les Égyptiens payent moins cher que le prix réel de leurs céréales, car l’État subventionne une grande partie du prix local. Cependant, cette subvention pèse beaucoup sur les comptes du pays et donc sur ses capacités d’importations. Si les prix des céréales continuent d’augmenter, l’Égypte pourrait se retrouver dans l’impossibilité de continuer à en acheter.
Des pénuries de produits alimentaires de base en Tunisie
a Tunisie fait face à une pénurie de produits alimentaires de base, comme la semoule, le sucre, le riz et la farine. Cette pénurie est aggravée par la guerre en Ukraine. En effet, la Tunisie est très dépendante de l’étranger pour se procurer des denrées alimentaires. Le pays importe la moitié de ses besoins en blé. La majorité de ces importations provient d’Ukraine.
Le Sénégal inquiet
L’Ukraine est un grand producteur de blé et de maïs. Loin des analyses diplomatiques ou géopolitiques. »Depuis trois semaines nous avons connu une hausse du prix de la baguette de pain et ce n’est pas seulement ici au Sénégal pratiquement c’est dans toute la sous-région ouest-africaine. Donc le blé ça peut se répercuter sur les prix et causer une certaine inflation », s’inquiète un sénégalais suite à une interview.
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